Grand-nord Cameroun : difficultés d’accès à l’eau potable.
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Depuis 1992, la gestion de l’eau et notamment l’accès à l’eau potable est considéré comme un enjeu essentiel pour le développement social. On dit l’eau c’est la vie, mais quel est sa valeur ajoutée si la population n’a pas l’accès. Dans le grand-nord Cameroun, l’eau potable est devenue un diamant noir dont personne n’a le pouvoir de résolution. Le trajet de la population qui vit dans la zone rurale est périlleux et longs. Selon une étude menée par Actucameroun seulement 40 à 45% habitants ont l’accès à l’eau potable. Dans les villages non environnant des villes, les habitants se contente des puits, des marigots et les rivières sont les seules sources d’eau potable. Or être potable, ces eaux nécessitent un traitement ou un filtrage qui n’est que rarement réalisé par les consommateurs. Cependant, l’accès à l’eau reste une véritable épreuve pour ces habitants puisque pour y arriver aux points d’eau, les routes empruntées sont très peu entretenues et reste toujours des dangers pour les riverains. Dans ce contexte, il faut encore compter plus d’heure par jour pour aller s’approvisionner.

un point d’eau dans le village de Dogba dans le departement de rey bouba

Mamoudou Issa, chef de famille dans le département de la Bénoué nous fait part de sa souffrance en ces termes « Que faire sans eau, chaque année en saison sèche, les rivières sont sec, l’eau du puit tari. Les communes ne font rien et lorsqu’un forage est réalisé, il n’est de qualité, la durée est moins longue que prévus ».

un point d’eau abandonné dans le village de dogba

Malgré ces conditions d’accès à l’eau potable, l’approvisionnement de ces eaux de rivières et des marigots développent chez la population des maladies comme le paludisme. Cette maladie touche particulièrement les enfants. A titre d’exemple, dans la commune de Tcholiré, la région du nord, la majorité des enfants de moins de 5 ans hospitalisés sont déclarés du paludisme, une maladie liée au manque d’eau potable nous fait part monsieur Mando, le médecin en chef de l’hôpital.

Conscient du danger lié à à l’eau non potable dans le grand-nord, nous sollicitons l’aide du gouvernement camerounais de mettre en place un programme de mise en œuvre d’un projet de plusieurs points d’eau potable pour l’amélioration des conditions de vies de la population a declaré le chef du village dogba sa majesté Abdoulaye Issa.

 

 

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