EN FINIR AVEC LE CERCLE VICIEUX DU TRAVAIL DES ENFANTS, DE LA PAUVRETÉ ET DE L’ALPHABETISME.
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J’ai vivement plaidé afin que la pauvreté ne soit pas une excuse pour continuer à exploiter et à faire travailler les enfants. Le travail des enfants perpétue la pauvreté. Le travail des enfants crée la pauvreté. Si les enfants sont privés d’éducation, ils sont destinées à rester pauvre tout au long de leur vie. Il y a donc une relation triangulaire entre le travail des enfants, la pauvreté et l’alphabétisation.

Ces mots sont prononcés par Kailash satyrthi après avoir appris qu’il avait reçu le prix Nobel de la paix en 2014 pour son plaidoyer de longue date en faveur des droits de l’enfant et de l’éducation. Ils résument pourquoi nous célébrons la journée mondiale contre le travail des enfants chaque année le 12 juin.

Kailash nous rappelons que l’un des principaux obstacles à ce que de nombreux enfants reçoivent une éducation, même de base, et le travail des enfants, qui lui découle des pressions économiques et culturelle pesant lourdement sur les familles les plus pauvres et les moins instruites. Si nous espérons réaliser le quatrième objectifs de développement durable, qui appelle à éduquer tous les enfants du monde d’ici 2030, nous devons rompre le cercle vicieux que décrit M.satyarthi.

Trop d’enfants doivent encore travailler plutôt qu’apprendre.

En 2012, 168 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans dans le monde était toujours pris au piège et enfermés dans le travail, selon un rapport de l’organisation du travail de 2015, est représenté près de 11 % de l’ensemble de la population infantile. Plus de 120 millions étaient des enfants de 5 à 14 ans en âge d’être scolarisé environ 47 % de tous les enfants non scolarisés. L’Afrique subsaharienne a le pourcentage de plus élevé d’enfants qui travaillent, s’élevant à 21 %.

Le rapport souligne que, incontestablement, le travail à un âge précoce empêche les enfants d’aller à l’école et apprendre. Dans certains pays où le travail des enfants est élevé, le rapport de l’OIT montre que le taux de fréquentation scolaire ne représente qu’environ la moitié de ceux des enfants qui ne travaillent pas et que les taux d’alphabétisation sont bas. En outre, plus les journées de travail d’un enfants sont longues, plus les niveaux de fréquentation scolaire diminuent.

Les obstacles à l’accès à la scolarité peuvent pousser certains à travailler.

En même temps, le rapport souligne que<< Le manque de scolarité accessible, abordable et de bonne qualité peux également constituer un facteur incitant les enfants à travailler>>. C’est pourquoi le soutien du GPE visant à bâtir des systèmes éducatifs solides et durables en faveur des pays en développement est essentiel.

Nous devrions être encouragés par le fait que, entre 2000 et 2012, le nombre d’enfants âgés de 5 à 17 ans qui travaillent a diminué de près de 78 millions, soit près d’un tiers. Durant cette période le nombre des filles qui travaillent a diminué de 40 % comparativement à une baisse de 25 % pour les garçons, les chiffres formes indiquant que plus de garçons que de filles continuent à travailler.

Recommandations pour lutter contre le travail des enfants et en faveur de l’éducation.

Pourtant, pour venir à bout de la relation triangulaire entre le travail des enfants, la pauvreté et l’éducation, un engagement extraordinaire à l’égard de divers politique sera nécessaire, et bon nombre de recommandations de l’OIT complètent les stratégies que les pays en développement poursuivent avec le soutien du GPE, telles que:

  • Aligner les objectifs de chaque pays en matière de l’éducation sur ceux de la lutte contre le travail des enfants.
  • Inclure les objectifs et les stratégies visant à réduire le travail des enfants dans les plans nationaux d’éducation.
  • Réduire tous les obstacles liés aux coûts empêchant d’accéder à l’éducation.
  • Faire en sorte que l’éducation soit accessible à tous les enfants, en particulier à ceux des communautés qui sont généralement laissés-pour-compte.
  • Construire davantage l’école afin que les enfants désavantagés et éloigné poursuivre à avoir accès.
  • Offrir des installations suffisantes aux filles, en particulier pour celles à l’âge de la menstruation.
  • Recruter et former plus d’enseignants qualifiés pour assurer l’apprentissage.
  • Mettre à la disposition du matériel d’apprentissage de haut qualifiés pour tous.
  • Promouvoir l’éducation et la protection de la petite enfance, qui a prouvé l’amélioration des performances de l’enfant en terme scolaire et d’aptitude à la vie quotidienne.
  • Gérer correctement la transition entre l’école et le travail en élargissant les possibilités de travail grâce à la formation professionnelle ainsi qu’à d’autres outils.

La journée mondiale contre le travail des enfants nous rappelle que l’ampleur et la complexité en ce qui concerne l’éducation des enfants du monde ne peuvent être sous-estimée. Mais il est clair, qu’une grande partie de la solution se trouve dans le fait d’aborder et d’améliorer le défi impressionnant de la lutte contre le travail des enfants. Ainsi, plus nous éduquerons les enfants, plus nous supprimant un grand nombre de raisons qui les amène à travailler.

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