Feminicide à Mora : un viol conjugal tragique coûte la vie à une jeune mère.

Le 19 janvier 2025, à Mora, dans la région de l’extreme-nord du Cameroun, un drame familial a pris une tournure tragique, marquée par un acte de violence conjugale ayant conduit à la mort de Nafissatou Babarou, une jeune femme de 19 ans. Cette dernière était enceinte de quatre mois et déjà mère d’un enfant lorsqu’elle a perdu la vie à la suite d’un viol perpétré par son époux, Mohamadou Salam, âgé de 38 ans.
Les circonstances du drame
Selon des informations obtenues par une source proche de la famille, Nafissatou avait été hospitalisée récemment. À sa sortie, elle a découvert que son mari, qu’elle croyait fidèle, était dans leur lit conjugal en compagnie d’une autre femme. Cet affront a provoqué une vive colère chez la jeune mère, qui, bouleversée, a manifesté son mécontentement et boudé son époux. Mais cette colère n’a fait qu’envenimer la situation. Mohamadou Salam, loin de chercher à apaiser la tension, a exigé des rapports sexuels. Face au refus de Nafissatou, l’homme a alors usé de violence et l’a contrainte à un acte sexuel, malgré sa grossesse de quatre mois, qui la mettait en danger.
Alors que l’acte se poursuivait, il se rendit compte que sa femme était décédée. Pris de panique, il s’est enfui, laissant la jeune femme sans vie.
La fuite du suspect
Mohamadou Salam est actuellement recherché par les autorités camerounaises. Selon les informations relayées par Butterfly Cameroon, une organisation locale qui suit de près l’affaire, les forces de l’ordre ont lancé un appel à témoins pour retrouver l’homme en fuite. Il est accusé de féminicide, un crime qui continue d’être une grave préoccupation dans la société camerounaise, où de nombreux cas de violence conjugale restent impunis.
Conclusion
Le cas de Nafissatou Babarou met en lumière la violence systémique dont sont victimes de nombreuses femmes dans leur propre foyer. Son histoire tragique est un appel urgent à la mobilisation collective et à la réforme du système judiciaire, afin de protéger les femmes contre toute forme de violence, qu’elle soit physique, psychologique ou sexuelle. Les autorités camerounaises et les organisations de défense des droits humains doivent intensifier leurs efforts pour prévenir ces drames et soutenir les victimes de violences conjugales. Une fois l’auteur de ce féminicide retrouvé, il devra rendre des comptes devant la justice, afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
L’enquête est en cours et toute information concernant la fuite de Mohamadou Salam est la bienvenue. Pour toute mise à jour, suivez les relais médiatiques comme Butterfly Cameroon qui reste un acteur clé dans la couverture de cette affaire.
Source : Butterfly Cameroon : suivi de l’affaire