Affaire Martinez ZOGO : Les réseaux sociaux et les médias aux dénouements de l’arrestation des assassins. 
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Martinez zogo, journaliste à la Radio Amplitude FM, animait une émission quotidienne appelée Embouteillage et occupait jusqu’à sa disparition le 17 janvier 2023, la fonction de chef de chaine. Le directeur de la Radio Amplitude FM, le « journaliste du peuple » enquêtait sur un scandale de détournements de centaines de milliards de francs CFA impliquant des personnalités proches du pouvoir. Cinq jours après son enlèvement, son corps mutilé a été retrouvé dans un terrain vague de banlieue de Yaoundé.  

 

C’est dans une publication de l’Amnesty internationale le 23 janvier 2023 sur son site « Cameroun : la mort de Martinez zogo ne doit pas rester impunie » dont titre l’organisation internationale de la défense des droits de l’homme, interpelle les autorités camerounaises à mettre en place un moyen pour élucider l’assassinat du journaliste. Dans le même sillage, Afrique XXI établie la mort de martinez zogo comme un crime de trop au Cameroun. D’autre media comme le journal Jeune Afrique fait mention « affaire Martinez zogo, un crime qui secoue le Cameroun » de même que le journal le monde « assassinat du journaliste Martinez : avis de tempête sur le Cameroun ». Cette indignation n’a pas laissé indiffèrente les utilisateurs des réseaux sociaux. Cependant, RFI sur sa page Facebook relai l’information qui devient tout de suite virale, que la justice militaire pourrait hériter de l’affaire.

Corps de l’article

Dans une publication de Equinoxe Tv, qui est la chaîne actrice de diffusion de la suite de  l’enquête a la SED et la procédure judiciaire nous fait savoir sur sa page Facebook que « assassinat de martinez : équinoxe a refait le trajet ». De même, France 24 sur sa page Facebook  « plusieurs suspect arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ». Du groupe public au groupe privé, chacun partage les informations à plusieurs reprises, le media internationale Reporteur sans frontière « Enquête RSF : de nouveaux éléments accablants contre les suspects de l’assassinat de Martinez Zogo au Cameroun ». Par ailleurs, Cameroun Tribune sur sa page Facebook « affaire Martinez zogo : Amougou Belinga à Kondengui ».  Actu Cameroun sur Twitter le samedi 04 mars 2023 « Amougou Bilinga placé sous mandat de détention provisoire à kondengui pour une durée de 6 mois renouvelable deux fois ».

Conclusion

À l’annonce de son enlèvement le 17 novembre 2023, cinq jours après, le corps de celui-ci est retrouvé mutilé au banlieue de Yaoundé. Les réseaux sociaux ont tourné en boucle et rendus l’affaire virale en déclenchant des expressions comme quoi « Martinez zogo la rusée des tueurs en col blanc ». 

Pendant trois mois, les réseaux sociaux ont eu gain de cause de l’assassinant du journaliste par la reconnaissance de l’opinion de l’exécution des très hautes instructions du président de la république, qui a mis sur pied une commission d’enquête mixte gendarmerie-police afin de faire la lumière sur l’assassinat du journaliste Salomon MBAMI ZOGO alias Martinez ZOGO. Cependant, au début mars 2023, le tribunal militaire qui était en charge de l’affaire, a inculpé le directeur du service de contre-espionnage camerounais Maxim Eko Eko, et son directeur des opérations Justin Danwe et le propriétaire de Vision 4 télévision, Jean Pierre Amougou mis en examen pour complicité à la prison central de kondengui.

Recommandation

De fois, nous posons des actes quel qu’il soit, bien ou mal, nous n’en savons pas ce qui viendra après. Depuis que les médias se sont mêlés de l’affaire surtout Equinoxe Tv, reporteur sans frontière, RFI, France 24, Cameroun tribune et le réseau social Facebook qui est le plus utiliser par les jeunes, la justice est faite. Un pays de droit comme le cameroun doit se faire reconnaître à travers le respect des droits qu’il a prescrit. Il doit s’appuyer sur sa démocratie et respecter sa constitution qui stipule que la liberté d’expression, la liberté d’aller et revenir sont des droits fondamentaux des citoyens. Mais, il ne doit pas privatiser ces droits au profit des mafieux et des psychopathes pour des raisons qu’on ignore. Nous demandons au gouvernement Cameroun de donne plus  des chances aux journalistes de s’exprimer librement car, la Charte de Munich signée le 24 novembre 1971 lui donne le libre à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.

 

 

 

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