Que peut faire le gouvernement à l’ère du numérique pour promouvoir l’inclusion sociale au Cameroun.  
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Les technologies numériques ont transformé toutes les facettes de nos sociétés, présentant autant des défis que des opportunités, y compris en matière de paix et des sécurités. Les groupes de défense du droit numérique ou gouvernement fond face aujourd’hui à un dilemme de l’expansion de la technologie qui facilite la propagation des fausses informations, des cyberharcèlements et des piratages des sites gouvernementaux. Mais alors comment tirer parti de cette technologie pour promouvoir une inclusion sociale ? La directrice d’Advox, Mme Nanja Nyabola, pour lui les droits numériques sont des « droits humains », a considère que tout effort pour relever ces défis doit commencer par la protection de chacun contre les excès de pouvoir de l’Etat et des entreprises privées. Mis aux acquêts de ce qui se présente comme un droit pour tout citoyen, une stratégie de transformation numérique pour le maintien de la paix et la défense de la liberté d’expression, la défense de la coupure d’internet, la protection des personnes vulnérables en ligne doit se prévaloir.

Comment en arriver à un résultat probable ? 

D’ores et déjà conscient de la nécessité de libérer le potentiel de la technologie pour faire progresser la paix et la sécurité, l’Etat camerounais doit ratifier la déclaration pour le futur de l’internet conjointement signée le 28 avril 2022 par 60 pays pour revitaliser « une vision démocratique » de l’internet. Nous savons que le Cameroun travers une crise sécuritaire en ces moments, et les progrès de la technologie ont alté les récits des soldats dynamiques sur le terrain, ont déformé les contenus informationnels du gouvernement en impliquant une utilisation malveillante pour manipuler l’opinion publique. Cependant, pour arriver à des négociations de la paix, il doit recourir à des dialogues numériques assistés par l’intelligence artificielle pour toucher des milliers d’interlocuteurs, afin d’entendre leurs points de vue et priorités surtout des groupes traditionnellement exclus. L’utilisation de technologie numérique doit également améliorer les conditions de vie des communautés en assurant la sûreté et la sécurité sereine en mettant en place des alertes précoces des attaques de ses sujets sur toute l’étendue du territoire. En fin, les parties prenantes doivent assurer un avenir numérique ouvert, libre et sûr pour tous, car son enjeu est énorme en matière de donnée biométrique des demandeurs de visa et d’asile.

 

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